Les membres affiliés au Réseau canadien pour l’usage approprié des médicaments et la déprescription dirigent et participent à de nombreux projets de recherche locaux, nationaux et internationaux.
Cette page ne présente que quelques exemples de projets retentissants qui nous informent sur les façons d’utiliser les médicaments de façon optimale, pour réduire les effets néfastes et améliorer la santé. Cliquez sur les liens ci-dessous pour plus d'informations!
ActionADE : Application web pour prévenir les événements indésirables liés aux médicaments
Le coût des MPI: Le coût des médicaments potentiellement inappropriés (MPI) prescrits aux personnes âgées au Canada
Révision des politiques :
D-PRESCRIBE : Intervention dirigée par des pharmaciens pour réduire les prescriptions inappropriées chez les personnes âgées
Deprescribing.org : Lignes directrices de déprescription appuyant des décisions cliniques
L’impact des réseaux de déprescription : Réduire la polypharmacie potentiellement inappropriée au niveau national et international
MedSafer : Aide à la décision électronique pour la déprescription
SaferMedsNL : Partenariat avec le gouvernement pour la déprescription de médicaments potentiellement inappropriés
Sleepwell : Mieux dormir grâce à des interventions fondées sur des données probantes
TAPERING : Essai sur la mise en oeuvre d’une politique pour réduire l’utilisation des opioïdes au Manitoba
Pour en savoir plus sur les chercheurs qui dirigent ces études et sur d’autres chercheurs affiliés au réseau, cliquez ici.
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Participer à la recherche
Souhaitez-vous contribuer à l’amélioration les soins de santé au Canada ? L'étude MedSécure recrute des adultes âgés de 60 ans et plus pour les aider à améliorer leur application qui vise à rendre la révision des médicaments plus accessible et efficace pour les patients et les professionnels de la santé. Cliquez ici pour en apprendre davantage !
Application web pour prévenir les événements indésirables liés aux médicaments (ActionADE)
Qu’est-ce qu’ActionADE ?
Une visite aux urgences sur neuf est due à un événement indésirable lié à un médicament et un tiers de ces visites représente des événements iatrogènes médicamenteux récurrents. L'objectif d'ActionADE est de réduire les événements indésirables liés aux médicaments en empêchant la réexposition involontaire aux médicaments incriminés. ActionADE y parvient en permettant aux cliniciens de documenter les événements indésirables liés aux médicaments de manière conviviale et rapide. ActionADE partage ces informations avec PharmaNet (la base de données provinciale de délivrance de médicaments de la Colombie-Britannique), les pharmacies communautaires et d'autres systèmes d'information. Les pharmaciens communautaires reçoivent une alerte s’ils tentent de délivrer à nouveau un médicament incriminé ou un autre de la même classe.
Résultats de l'étude
Un essai randomisé et contrôlé a été réalisé pour évaluer l’efficacité de l’application. Les résultats de l’essai montrent que 34% des patients, chez qui un rapport d'événement indésirable lié à un médicament a été partagé avec PharmaNet, ont demandé le redélivrance du médicament incriminé. Les alertes en pharmacie communautaire ont cependant pu empêcher la ré-exposition à un médicament problématique dans 32 % des cas. Si l’application était mise en oeuvre à travers la Colombie-Britannique uniquement, ActionADE aurait le potentiel de sauver chaque année 50 millions de dollars en visites répétées à l’urgence et en hospitalisations liées aux effets indésirables des médicaments.
Pour plus d’informations, visitez le site Web d’ActionADE.
Le coût des médicaments potentiellement inappropriés (MPI) prescrits aux personnes âgées au Canada
À propos de l'étude sur le coût des MPI
Les médicaments potentiellement inappropriés (MPI) sont des médicaments dont les risques peuvent être supérieurs aux avantages pour un individu donné. Bien qu'ils soient surprescrits aux personnes âgées, leurs coûts directs pour le système de santé sont mal connus. Il s'agit d'une étude transversale du coût des MPI pour les Canadiens âgés de 65 ans et plus, utilisant des critères adaptés de l'American Geriatrics Society. Nous avons examiné les informations relatives aux demandes de remboursement des médicaments prescrits provenant du National Prescription Drug Utilization Information System en 2021 et les avons comparées à celles de 2013.
Résultats de l'étude
Les Canadiens ont dépensé 1 milliard de dollars en MPI pour les personnes âgées en 2021, soit une réduction de 33,6 % par rapport à 2013 (1,5 milliard de dollars). L'exposition à la plupart des catégories de MPI a diminué, à l'exception de l'exposition aux gabapentinoïdes, aux inhibiteurs de la pompe à protons et aux antipsychotiques, qui ont tous augmenté entre 2013 et 2021. Outre la diminution de l'exposition à la plupart des MPI, des économies ont également été attribuées à la plus grande disponibilité des génériques et à la réduction du coût des médicaments.
En 2021, les dépenses annuelles les plus importantes concernent les inhibiteurs de la pompe à protons (211 millions de dollars) et les gabapentinoïdes (126 millions de dollars). Le montant trimestriel dépensé pour les MPI par personne exposée a diminué de 95 à 57 dollars. En termes de coût moyen par personne, les opioïdes et les antipsychotiques étaient les plus élevés (138 et 118 dollars par exposition). Certaines économies ont pu être réalisées grâce à une baisse observée de 16,4 % du coût trimestriel des MPI par personne exposée.
Bien que les dépenses liées aux MPI aient diminué au Canada, le coût global reste élevé et la prescription de certains médicaments nocifs est en hausse. Des interventions ciblées et modulables sont nécessaires pour promouvoir l'utilisation appropriée de ces médicaments.
Pour consulter la publication complète, cliquez ici.
Les politiques visant à réduire l'utilisation des médicaments sédatifs-hypnotiques: une revue de littérature internationale
Objectif de l’analyse
D’examiner et de comparer les résultats de politiques visant à réduire l'utilisation de sédatifs et d'hypnotiques chez les aînés vivant dans la communauté.
Résultats de l’étude
Les campagnes ciblées de promotion de la santé et de sensibilisation du public se sont révélées être les politiques les plus sûres pour déprescrire les sédatifs-hypnotiques. En revanche, les politiques visant à contrôler les pratiques de prescription ou à limiter le remboursement des sédatifs-hypnotiques ont été liées à une augmentation des dépenses à la charge des patients, à des substitutions par d'autres médicaments potentiellement inappropriés et à un alourdissement de la charge administrative pour les prescripteurs. Les incitations financières destinées aux prescripteurs n'ont pas réduit le taux de prescriptions de sédatifs-hypnotiques.
Pour consulter l’article, cliquez ici. (veuillez noter que cet article est disponible en anglais seulement)
Une étude des facteurs influençant les effets de politiques et d’interventions visant à promouvoir l'utilisation appropriée des médicaments dans les pays à revenu élevé
Cet article peut servir à informer les décideurs politiques quant aux facteurs contextuels et aux mécanismes qui contribuent à la réussite des interventions faisant la promotion de l'utilisation appropriée des médicaments. Parmi ces facteurs, les auteurs relèvent l'implication des patients et des professionnels de la santé, la coordination centrale par une agence nationale, et la mise en place d'une stratégie d’utilisation des médicaments explicite et intégrée comme étant des éléments favorisant le succès.
Pour consulter l’article au complet, cliquez ici. (veuillez noter que cet artcle est disponible en anglais seulement)
Intervention dirigée par des pharmaciens pour réduire les prescriptions potentiellement inappropriées chez les personnes âgées (D-PRESCRIBE)
Qu’est-ce que D-PRESCRIBE ?
L’étude randomisée en grappes D-PRESCRIBE menée au Québec visait à évaluer l’impact de l’intervention de pharmaciens communautaires sur la réduction de prescriptions inappropriées. Les pharmaciens du groupe expérimental ont envoyé aux patients une brochure éducative sur la déprescription. Parallèlement, ils ont envoyé aux médecins de ces patients une opinion pharmaceutique fondée sur des preuves pour recommander la déprescription. Le groupe témoin a reçu les soins habituels.
Résultats de l'étude
À 6 mois, dans le groupe expérimental, 43% des utilisateurs de sédatifs hypnotiques (benzodiazépines et hypnotiques en Z), 58% des utilisateurs de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et 31% des utilisateurs de glyburide se sont faits déprescrire le médicament inapproprié. Pour comparaison, dans le groupe témoin, les taux de déprescription étaient de 9%, 22% et 14% pour les utilisateurs de sédatifs hypnotiques, d’AINS et de glyburide, respectivement. En conséquence, l’intervention éducative dirigée par des pharmaciens, par rapport aux soins habituels, a conduit à une plus grande réduction des prescriptions inappropriées.
En savoir plus sur l’étude D-PRESCRIBE ici.
Lignes directrices de déprescription appuyant les décisions cliniques (deprescribing.org)
Qu’est-ce que deprescribing.org ?
Depuis sa création il y a plus de 10 ans, l’équipe de recherche deprescribing.org a élaboré 5 lignes directrices de pratique clinique pour soutenir les décisions de déprescription. Les lignes directrices ont obtenu l’appui, entre autres, du Collège des médecins de famille du Canada et du National Institute for Health and Care Excellence (au Royaume-Uni). Elles ont été modifiées et traduites 26 fois pour être utilisées dans le monde entier.
Recherche en cours utilisant les lignes directrices
L'équipe a également travaillé pour promouvoir la déprescription en milieu clinique en utilisant des stratégies axées sur le praticien et le patient. Les Instituts de recherche en santé du Cabada ont accordé 4 ans de financement à Deprescribing.org pour soutenir la tenue d’une étude multi-méthodes visant à lutter contre le surtraitement du diabète dans les centres de soins de longue durée, à l'aide des lignes directrices et des outils de déprescription.
Visitez le site web deprescribing.org pour plus d’informations.
GABA-WHY : Brochures éducatives destinées directement aux patients pour promouvoir la déprescription des gabapentinoïdes chez les personnes âgées
À propos de l'essai GABA-WHY
Les gabapentinoïdes sont une classe de médicaments contre l'épilepsie qui comprend la prégabaline et la gabapentine. Malgré un risque accru d'effets indésirables et de décès, en particulier lorsqu'ils sont pris en association avec des opioïdes, les gabapentinoïdes figurent parmi les dix médicaments les plus prescrits en Amérique du Nord et sont pour la plupart prescrits de manière inappropriée. Dans un nouvel article publié dans le Journal of American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, une équipe d'auteurs dirigée par Dre Emily McDonald a cherché à évaluer l'effet des brochures éducatives destinées aux patients en tant qu'intervention éducative peu coûteuse et évolutive visant à réduire l'utilisation inappropriée des gabapentinoïdes chez les personnes âgées. Les participants étaient des personnes âgées de 60 ans et plus qui recevaient un gabapentinoïde au moment de leur hospitalisation pour des raisons autres que des crises d'épilepsie. Les patients ont reçu une brochure contenant des informations sur les risques potentiels de leur médicament gabapentinoïde, des alternatives non pharmacologiques et une proposition de calendrier de réduction progressive.
Résultats de l'étude
Après 8 semaines, le groupe ayant reçu les brochures a rapporté une augmentation absolue de 13,3 % du taux de déprescription des gabapentinoïdes par rapport aux soins habituels (21,1 % contre 9,9 %, respectivement ; nombre nécessaire pour traiter = 8). Il est important de noter que la déprescription de ces médicaments n'a pas augmenté l'utilisation concomitante ou l'initiation de nouveaux médicaments contre la douleur, ni le niveau de douleur rapporté par les patients.
Pour consulter la publication complète, cliquez ici.
Réduire la polypharmacie potentiellement inappropriée au niveau national et international : l'impact des réseaux de déprescription
À propos de l'article
Au cours de la dernière décennie, la polypharmacie a augmenté de façon spectaculaire, exposant les patients à des risques mesurables tels que les chutes, les fractures, les troubles cognitifs et la mort. Les coûts associés, tant pour les patients que pour le système de santé, sont considérables et contribuent de manière substantielle à la faible valeur des soins de santé. La mise en place d'un réseau pour lutter contre la polypharmacie peut aider à surmonter les obstacles en mettant en relation des personnes intéressées et expertes en matière de déprescription, et peut constituer une source importante de motivation et de ressources. Au cours de la dernière décennie, plusieurs réseaux de déprescription ont été lancés pour lutter contre la polypharmacie, avec un impact individuel et collectif avéré. L'approche en réseau présente plusieurs avantages : elle peut susciter de l'intérêt, des idées et de l'enthousiasme grâce au partage d'informations, à des réunions et à des conversations avec le public, les prestataires de soins et d'autres acteurs clés.
Résultats de l'étude
Les réseaux ont créé des liens entre des personnes qui dirigent des pratiques de déprescription et des initiatives politiques existantes et/ou naissantes, ont influencé des personnes partageant une même passion pour la déprescription et ont facilité le partage du capital intellectuel et des outils pour faire avancer les initiatives et en renforcer l'impact.
Pour consulter la publication complète, cliquez ici.
Aide à la décision électronique pour la déprescription (MedSafer)
Qu’est-ce que MedSécure ?
MedSécure est un outil électronique d'aide à la décision qui guide les professionnels de la santé à mener un processus de déprescription sécuritaire et efficace. L'étude MedSécure publiée dans JAMA Internal Medicine en 2022 visait à déterminer si l'outil d’aide à la décision électronique augmentait le taux de déprescription de médicaments potentiellement inappropriés et réduisait les événements indésirables liés aux médicaments dans les 30 jours suivant une sortie d'hôpital. L'étude a recruté 5 698 patients âgés de 65 ans et plus partout au Canada qui prenaient 5 médicaments ou plus par jour au moment de leur admission à l'hôpital. Des regroupements d'hôpitaux ont été randomisés dans le groupe expérimental (rapports de déprescription individualisés générés par MedSécure et fournis à l'équipe traitante) ou le groupe témoin (soins habituels).
Résultats de l'étude
Le taux absolu de déprescription (mesuré au jour 30 après la sortie de l'hôpital) a augmenté de plus de 20 % dans le groupe expérimental, sans aucune augmentation des événements indésirables liés aux médicaments. Ceci permet de conclure que MedSécure est un outil de déprescription sécuritaire et efficace.
Visitez le site web MedSécure pour plus d’informations.
Participez à la recherche
L'étude MedSécure recrute actuellement des adultes âgés de 60 ans et plus pour les aider à améliorer leur application qui vise à rendre la révision des médicaments plus accessible et efficace pour les patients et les professionnels de la santé. Cliquez ici pour en apprendre davantage ! (Mis à jour le 9 février 2024.)
Déprescription de médicaments chez les patients hémodialysés : une étude prospective et contrôlée d'amélioration de la qualité
Qu'est-ce que l'étude sur la déprescription chez les patients hémodialysés ?
Les patients traités par dialyse prennent souvent prescrire plusieurs médicaments, dont certains sont potentiellement inappropriés (MPI). Les MPI peuvent alourdir le fardeau médicamenteux des patients et sont associés à un risque accru d'effets néfastes (chutes, fractures et hospitalisation, par exemple). La déprescription est une solution proposée qui vise à identifier les médicaments qui peuvent être arrêtés, dont la dose peut être réduite, ou qui peuvent être remplacés par une option plus sûre, sous la supervision d’un professionnel de la santé. Cette étude visait à déterminer si une intervention d'amélioration de la qualité dans une unité de dialyse pouvait augmenter les taux de déprescription par rapport aux soins habituels.
L'étude s'est déroulée dans deux unités d'hémodialyse ambulatoires où les soins habituels comprennent des revues de la médication deux fois par an par des infirmières et des néphrologues. L'intervention consistait en un rapport de déprescription généré à l'aide d'un logiciel appelé MedSécure, ainsi qu'en des brochures destinées aux patients et contenant des informations sur les MPI qu'ils prenaient.
Résultats de l'étude
Dans l'unité d'intervention, le nombre de patients pour lequel un médicament a été déprescrit en toute sécurité a augmenté de 36,6 % par rapport à l'unité de contrôle. Bien qu'il s'agisse d'une étude de petite envergure, une future étude à plus grande échelle chez des patients dialysés pourrait montrer qu'un logiciel informatique tel que MedSécure peut prévenir les effets néfastes liées à la prise d'un trop grand nombre de médicaments.
Consultez la publication pour plus d'informations.
Partenariat avec le gouvernement pour réduire l’utilisation inappropriée de médicaments (SaferMedsNL)
Qu’est-ce que SaferMedsNL ?
SaferMedsNL est une collaboration entre des patients, des pharmaciens, des médecins et des infirmières travaillant tous ensemble pour garantir que les médicaments, lorsqu’ils sont nécessaires, soient poursuivis et lorsqu’ils ne le sont plus, soient arrêtés. Ce projet a reçu un financement du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador. SaferMedsNL visait à promouvoir la réduction ou l’arrêt sécuritaire de certaines classes de médicaments sur trois ans. Les participants étaient des résidents de Terre-Neuve-et-Labrador qui recevaient des ordonnances à long terme, y compris ceux vivant dans des établissements de soins de longue durée. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement remboursait aux pharmaciens une consultation de déprescription initiale et un suivi.
Résultats de l'étude
Les résultats seront publiés prochainement.
Visitez le site web SaferMedsNL pour plus d’informations.
Mieux dormir grâce à des interventions fondées sur des données probantes (Sleepwell)
Qu’est-ce que Sleepwell ?
Sleepwell vise à transformer les soins de l'insomnie en réduisant l'utilisation de sédatifs-hypnotiques et en augmentant l’utilisation et l’accès à des interventions comportementales de première intention efficaces et fondées sur des données probantes, comme la thérapie cognitivo-comportementale pour l'insomnie (TCC-i).
Dans le cadre de l'étude randomisée et contrôlée à trois bras YAWNS NB ayant duré six mois, des trousses d'information Sleepwell ont été envoyées par courrier à des personnes âgées du Nouveau-Brunswick prenant des somnifères. Cette intervention a été comparée à un envoi de brochures EMPOWER et aux soins habituels. L’issue primaire de l’étude était l’arrêt des somnifères utilisés de manière chronique par les personnes âgées sans remplacement par d’autres substances sédatives. Les issues secondaires comprenaient l'accès et l'utilisation des techniques de la TCC-i pour améliorer le sommeil.
Résultats de l'étude
Les résultats de l’étude, qui seront publiés en 2023, sont encourageants et ont stimulé d’autres recherches et des discussions auprès de décideurs.
Visitez le site web Mieux-Dormir pour plus d’informations.
TAPERING (Essai sur la mise en oeuvre d’une politique pour réduire l’utilisation des opioïdes au Manitoba)
Objectif de l’étude
Évaluer l'efficacité d'une intervention éducative menée par le gouvernement et s'adressant directement aux patients pour réduire les prescriptions d'opioïdes au Manitoba.
Résultats de l’étude
Par rapport aux soins usuels, les brochures éducatives ont permis de réduire la mortalité et de diminuer modestement les doses d'opioïdes, mais n'ont pas eu d'effet sur le nombre de personnes ayant arrêté leur traitement opioïde. Les différences d'efficacité en matière de déprescription entre TAPERING et des essais antérieurs tels que EMPOWER peuvent s'expliquer par deux facteurs : 1) l'envoi des brochures par le gouvernement du Manitoba, plutôt que par un fournisseur de soins de santé de confiance ; 2) la possibilité d'une plus grande résistance à la déprescription des opioïdes en raison d'une plus grande dépendance aux opioïdes par rapport à d'autres classes de médicaments.
Orientations futures : Mettre en œuvre une approche synergique pour des interventions comportementales et d'éducation à la santé, en ciblant à la fois les patients et les prescripteurs.
Pour consulter l’article au complet, cliquez ici